En 2017, le monde de l’économie ne semble pas être encore favorable aux femmes. Non seulement ces dernières subissent plus les affres de la recherche d’emploi que leurs homologues masculins, a compétences et postes égaux, mais celles qui parviennent à gravir les échelons de l’entreprise se heurtent au fameux plafond de verre, un système à la fois non perceptible et difficilement franchissable.
Les explications de ce phénomène sont connues : absence des femmes dans les réseaux d’influence, essentiellement pour des raisons de conciliations entre la vie privée – qui inclue l’éducation des enfants et les tâches ménagères – et la vie professionnelle, comportements misogynes de la part de managers et dirigeants, dans des activités considérées comme masculines, mais aussi autocensure de la femme qui s’auto-évalue de manière plus dure que son collègue masculin (Bertin-Mourot et Laval, 2006). Aussi, de manière générale, elle se « vend moins bien » que son homologue masculin lors qu’une occasion de promotion se présente.
Dans ce contexte. Nous nous sommes posé la question s’il n’y avait pas un autre phénomène, peu observé, la moindre prise en compte des idées provenant des femmes, c’est-à-dire un plafond de verre des idées que les femmes pourraient émettre.